La méditation pleine conscience trouve ses origines dans le bouddhisme. Après avoir été assimilée pendant plusieurs millénaires à une quête spirituelle, elle intéresse aujourd’hui le monde scientifique : la médecine, la psychologie, les neurosciences, les thérapies comportementales s’intéressent de plus en plus à ses effets bénéfiques sur la santé. A partir des travaux réalisés voici dans les années soixante-dix par le médecin psychiatre américain Jon Kabat Zinn, grand pratiquant de méditation lui-même, la méditation pleine conscience s’est développée sous une forme laïque, d’abord à titre curatif pour prévenir les risques de rechute dépressives puis comme voie d’apaisement pour mieux canaliser le stress, les ruminations et émotions perturbatrices qui sont le lot de la plupart de nos contemporains. Les nombreuses études scientifiques et médicales montrent l'impact positif d'une pratique régulière sur le stress, les troubles de l’attention, le surmenage professionnel (« burn-out »), les douleurs, les addictions.
Avec une pratique régulière, la méditation ouvre un véritable chemin d’évolution personnelle. L’hyper sollicitation à laquelle est soumis l’homme (la femme) « moderne » (intensification des activités, omniprésence des écrans, augmentation du stress professionnel…) le conduit à une hypervigilance préjudiciable au développement d’une conscience harmonieuse dans son rapport à lui-même et à son monde relationnel.
En proposant de s’arrêter et d’observer de manière bienveillante l'activité incessante de nos pensées, la méditation pleine conscience permet de dissoudre les « citadelles » intérieures où l’individu se réfugie spontanément : anticipations, projections, ruminations, pour s’ouvrir à une nouvelle hygiène de vie. Il abandonne le mode "pilotage automatique" auquel le cantonne son mental pour ancrer sa réalité quotidienne dans une présence plus harmonieuse et apaisée.
Prendre le bon chemin : savoir « exposer » ses démons pour s’en défaire
Toute énergie négative que l’on nie ou rejette devient peu à peu un démon qui vit au-dedans de nous. Ce démon (les pensées perturbatrices, parasites, difficiles…) s’agite sans cesse et nous encombre régulièrement, jusqu’à parfois ne plus nous quitter.
Au début, dans la pratique méditative, l’adepte va chercher à se débarrasser de ces tourments de manière volontaire, mais le terrain est miné dès lors que l’on se crispe sur ce que l’on voudrait voir partir, que ce soit des ruminations perturbatrices, des événements stressants ou plus souterrainement des souvenirs traumatiques, des deuils enfouis, des blessures générationnelles ou des événements difficiles récemment vécus.
Le chemin n’est pas là. Il faut laisser le flux de nos événements mentaux s’écouler. C’est tout. En observateur neutre, sans rien chercher…
On cherche souvent à « enfouir » au fond de soi tout ce matériau perturbateur de notre esprit ; on pense pouvoir s’en accommoder plus ou moins bien avec le temps ; ou en y mettant plus de volonté, d’abnégation. Avec la décision de méditation, on pense au départ qu’on va pouvoir faire « le vide ». En fait, ouvrir un chemin d’apaisement avec soi-même commence par accepter de s’asseoir pour regarder ce qui « est là » sans jugement, sans tri dans nos pensées, en simple observateur neutre des événements mentaux qui défilent devant nous. Il s’agit de construire une nouvelle hygiène relationnelle avec soi-même.
La méditation préconise d’accueillir de manière bienveillante et sans jugement toute production de notre esprit, de ne pas lui laisser prendre toute la place dans le vaste champ de conscience où fourmillent nos pensées. Plus facile à dire qu’à faire ? Oui. Mais c’est le chemin d’un entraînement patient et régulier, qui fait travailler la constance dans la décision de s’asseoir quelques minutes chaque jour. Par une pratique régulière c’est accepter la lenteur normale et saine de ce cheminement. La ressource essentielle dont nous disposons, c’est la respiration. Toujours présente, support de la concentration, elle attend qu’on se relie à elle à chaque instant,. On peut s’apaiser par le souffle, mais pas en cherchant à le transformer ou à le dompter de quelque façon que ce soit ; mais en se connectant humblement à lui et en le suivant simplement, car il connaît le chemin pour nous ramener dans l’instant présent, dans nos sensations corporelles.
Il n’y a ni à chercher à « faire le vide », ni à trier les pensées entre les « bonnes » - celles qu’on veut bien voir surgir - et les « mauvaises » - celles qui nous tourmentent. Tout le matériau de notre esprit (pensées, émotions, idées, sentiments) qui surgit doit être accueilli sans jugement pour pouvoir se fluidifier et se dissoudre. On apprend à mettre à distance. C’est un apprentissage. C’est ce processus, réactivé quotidiennement en laissant de côté « toute envie de résultat» immédiat, qui va permettre d’engendrer petit à petit un processus de pacification avec ce mental si encombrant.
Bref, il faut accepter de laisser exposer ses « démons » pour s’en défaire. Il ne s’agit pas d’appuyer sur eux pour essayer de leur mettre la tête sous l’eau. Mais par ce pas de côté qu’on va opérer, dans un processus patient jour après jour, exempt de toute envie de réussir quelque chose à court terme, on va pouvoir laisser s’opérer une métamorphose ; changer de focale : apprendre que ce n’est pas tant la pensée qui est difficile que le regard que l’on porte sur elle.
Mes séances à Rennes - année scolaire 2021-2022 :
14 rue des Fossés (centre ville, Rennes)
2 séances le jeudi
petits groupes - 6 personnes maximum - distanciation - masque
Il est possible de prendre 1 séance d'essai, gratuite et sans engagement.
Mais 1 séance unique ne peut pas permettre d'approcher suffisamment la réalité de la méditation. Il faut quelques séances pour découvrir comment s'ouvre la méditation en soi. Comme toutes les disciplines du même domaine (yoga, sophrologie, taïchi... ), la méditation demande un peu de temps pour ressentir ses bienfaits. C'est pourquoi j'ai privilégié des cycles trimestriels (10 à 12 séances par trimestre). Cette formule me semble être plus respectueuse de l'approche de chaque participant(e) pour s'engager progressivement, sans l'obligation de prendre au départ un engagement pour l'année scolaire entière.
Il est bien sûr possible de renouveler son inscription à chaque trimestre.
RATTRAPAGE DE SEANCES NON PRISES
En cas d'absences au cours d'un même trimestre, il est possible de récupérer jusqu'à 2 séances non prises, soit en venant à un autre horaire de séance au cours du trimestre, soit en récupérant les 2 séances au début du trimestre suivant.
9€/séance (12 séances pour la période septembre-décembre 2021)
Tarif réduit pour étudiants et demandeurs d'emploi (50%)
Le règlement s'effectue au début du trimestre (2 ou 3 chèques possibles)
Renseignements et inscriptions : rv.arnoux@laposte.net ou 06 71 14 46 26
OPAR - Observatoire et Pôle d'Animation des Retraités rennais, 62 rue de Dinan
2 séances le lundi
tous les lundis (sauf vacances scolaires), de 11h-12h
- première séance : lundi 19 septembre 2022
Cycle de 10 séances par trimestre.
Renseignements et inscriptions :
02 99 54 22 23 ou accueilopar@orange.fr